Une première rencontre réussie pour les groupes locaux Zéro Déchet/Zero Waste du centre-ouest de la France
Vie de l'asso – lundi 17 février 2020
Rencontre des groupes locaux ZD Grand Centre-Ouest
1er février 2020
MATIN - Présentation des différents groupes locaux
Zéro Déchet Touraine (Sébastien, Camille + Silène, Virginie et Jonathan l’après-midi)
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Histoire
- Sébastien présente l’historique du collectif, puis de l’association, créée en janvier 2017.
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Au quotidien : Présente les différentes actions menées depuis. Principalement :
- Conférences
- Stands d’information
- Ateliers DIY
- Accompagnement au ramassage des déchets
- Accompagnement de terres du Son, audit des déchets chez burger king,
- Compostou, etc.
- Rencontres mensuelles avec les Zapéros
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Communication
- Site internet + newsletter. Choix affirmé de ne pas avoir de groupe ou page FB
Zéro Déchet Angers : (Evan, Alisson, Samuel)
Intro : Le 49 est un département très « bio », très dynamique, il y a 4 groupes locaux en Maine et Loire, et une bonne synergie.
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Histoire
- La structure a trois ans (dont 2 ans en collectif). Le statut d’association donne plus de « poids ». Ils fonctionnent avec des dons et la facturation de leurs interventions. (n’ont pas encore communiqué sur les possibles cotisations auprès de leurs sympathisants).
- L’association est volontairement apolitique. Il n’y a par exemple pas de vote organisé pour accepter les nouveaux bénévoles, et il n’y a pas de président unique, la présidence est collégiale.
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Au quotidien
- Organisent des rencontres mensuelles. Certains thèmes d’ateliers ont très bien fonctionné (tawashis)
- Ont également organisé deux gros événements en 2019 qui ont bien marché :
- Free troc party spéciale « vêtements » avec entrée à 1 ou 2 euros. Les participants sont venus avec au moins 5 vêtements et pouvaient repartir avec autant de vêtements qu’ils le souhaitaient. Prévoir un partenariat avec une association de valoristes pour reprendre les vêtements excédentaires après la party.
- Idem à Noël
- Tarifs des prestations : 35€ de l’heure
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Communication
- Groupe FB 3000 membres. Très actifs : 15-20.
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Les blocages
- Ils ont atteint ce qu’il est possible de faire avec des bénévoles : sont obligés de refuser 90% des demandes de prestations (même payantes), alors qu’ils n’ont pas assez de finances pour faire tourner l’association.
- Aujourd’hui, les bénévoles s’investissent soit à fond (noyau dur), soit pas du tout
Zero Waste Chartres (Célia, Marie, Justine, Aurélie)
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Histoire
- C’est une toute jeune association : le groupe local a été créé en septembre 2019 et a déposé ses statuts d’association fin décembre
- L’adhésion est à 10€ avec un tarif préférentiel à 15€ pour les familles. Ils ne font pas payer les ateliers.
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Communication
- Page FB : 200 personnes + NZ + un groupe fermé avec tous les mercredis, les « idées ZD » publiées sur le groupe
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Au quotidien
- Ont organisé leur 1e ramassage de déchets
- Proposent des ateliers DIY
- Ont commencé à organiser la campagne mon commerçant ZD avec le kit de démarrage de ZWF, stickers etc.
- Veulent constituer une carte locale des commerçants acceptant les contenants.
- Veulent relayer des initiatives comme Too good to go et les actions de plastic attack
Zéro Déchet Laval-Mayenne (Sandra, Nolwen, Audrey, Zoé)
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Histoire
- L’association a 1 an d’existence. La création de l’association est venue de volontés individuelles. Le mode de fonctionnement se fait de façon collégiale avec 6 personnes qui s’essaient à une gouvernance holacratique.Ont une stagiaire et souhaitent à terme la salarier. L’association couvrant tout le département, ils vont peut-être revoir leur nom (Mayenne est trop souvent associé à la ville, pas au département).
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Communication
- 700 personnes sur la page FB.
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Au quotidien
- Ont organisé 4 rencontres en 2019, et veulent cette année faire une rencontre conviviale par mois, peut-être avec des thématiques
- Travaillent en groupes d’actions :
- Stands d’information
- Sensibilisation aux déchets : chasse aux mégots (pour Pâques !)
- Ateliers DIY (du coup, se questionnent, à entendre les autres groupes, sur les règlements pour les cométiques)
- Intervention dans les écoles
- rencontres mensuelles
- Reçoivent beaucoup de sollicitations, notamment des collèges, pour présenter des kits des alternatives, et en maison de retraite.
- Développent une grille tarifaire. Mais se rendent compte qu’ils ne sont vraiment pas cher (environ 15€ de l’heure par bénévole). Veulent faire des tarifs différents (gratuit pour les associations, peu cher pour les écoles, un peu plus cher pour les entreprises).
- Projets à venir :
- Commerçants ZD, mais ne savent pas comment aborder l’aspect logistique
- Faire un défi famille en 2021
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Les blocages
- En sont au stade où elles répondent à toutes les sollicitations, sans stratégie. Ça vient de toutes les directions, et l’offre se constitue en fonction des demandes. Sont 10-15 à être actifs, 40 adhérents
- Comment salarier une personne ?
Zéro Déchet Orléans (Camille, Delphine)
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Histoire
- La structure existe depuis 2015 (!). Elle est restée par choix un collectif citoyen, géré par 7 personnes. Elles ont commencé à 2 car elles voulaient créer une communauté pour échanger sur les bonnes pratiques autour du ZD.
- Comme c’est un collectif, il n’y a aucun budget. Pas de souci avec cette structure, elles ont même été approchées par Orléans Métropole.
- Ont créé une carte collaborative sur les commerçants ZD et lieux de cueillette.
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Communication
- Elles ont créé une page FB ouverte pour communiquer sur tous ces sujets et un groupe fermé.
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Au quotidien
- Font un atelier mensuel, le 11 du mois (référence à la date de la création du collectif). Elles trouvent toujours des lieux qui les accueillent gratuitement. C’est ouvert à tous, les gens peuvent faire des dons s’ils le souhaitent : DIY, jeux de société… Le programme des ateliers est défini sur 6 mois.
- Ont créé une cartographie des lieux de collectes gratuites sur espaces publics
- partenariats avec d’autres acteurs locaux. Ex. association Ateliers Chrysalide qui loue des couches lavables
- interviennent en école (une bénévole dédiée)
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Les blocages
- Elles sentent qu’elles ont atteint leur maximum d’investissement. Sont très très sollicitées de toutes part, notamment dans les écoles.
- Trouver un lieu ? D’autres structures se montent. Villes en transition, un collectif citoyen à côté d’Orléans. Réfléchissent à un lieu pouvant regrouper ces collectifs.
- Sont sollicitées par des événement sportifs pour faire labelliser leurs évènements écoresponsables (toilettes sèche, récupérateurs d’eau de pluie, écocup…).
- Essayent de ne pas répondre aux conférences pour ne pas concurrencer Justine Davasse qui développe son activité payante en parallèle.
Zéro Déchet Poitiers (Louise et Ludovic)
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Histoire
- L’association est née en 2017, à l’initiative de Louise qui a fait une soirée dans un bar (avec 70 personnes !). Le tissu associatif est puissant à Poitiers.
- La structure est restée 1 an en collectif, puis s’est constitué en association.
- 6 personnes dans le CA dont 3 dans le bureau. Ils ont repris les statuts-types des groupes locaux proposé par ZWF.
- Adhésions 10€.
- Grille tarifaire basée sur celle de Lyon (un tarif pour les assos, un autre pour les entreprises). 40 adhérents
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Communication
- 1500 personne sur FB (page publique. Il y avait un groupe privé au départ pour la gestion et la communication dans l’association)
- 600 personnes recevant la newsletter.
- Un site internet crée l’an dernier
- Fonctionnement par mail ou avec Loomio en interne.
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Au quotidien
- Ont 4 axes, avec un référent pour chaque axe
- Les commerçants : font des tournées (surtout sur le plateau de Poitiers). Ils sont référencés sur une carte des commerçants locaux, sur le site de l’association ;
- Les animations scolaires : toutes les sollicitations et leurs évènements en interne. Ont travaillé sur une grille tarifaire. Beaucoup de sollicitations, et arrivent aussi au max de la capacité de réponse des bénévoles. Beaucoup de stands de sensibilisation
- Ateliers tawashis, furoshikis
- Plaidoyer auprès des élus (taxe incitative, biodéchets…)
- Font une réunion mensuelle en interne pour les bénévoles du noyau « dur » + un apéro thématique mensuel pour les sympathisants.
- Pour les municipales, ils suivent le travail de ZWF. Ont été contactés par deux listes.
- Ne sont pas sur le thème du compost car il y a déjà une association qui travaille là-dessus (Compost’Age, membre du Réseau Compost Citoyen).
- Projets :
- Défi famille
- Organiser un festival ZD, peut-être avec l’effet bocal, l’épicerie de vrac du coin (est un peu excentrée du centre-ville dans un joli coin, qu’elle voudrait faire vivre)
- Ont 4 axes, avec un référent pour chaque axe
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Les blocages
- Trouver un local gratuit pour accueillir les apéros
Nature 18 (Bourges) (Constance et Raphaël)
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Histoire
- Point de départ : l’association de protection de la nature et environnement (6 salariés + 600 adhérents) où Constance est en service civique pour promouvoir le ZD. Environ 12 personnes dans cette asso sont plus particulièrement intéressées par le ZD.
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Au quotidien
- Organisent une Fête du ZD et de la transition depuis 3 ans (gros événement) avec des stands de :
- Couture
- Sensibilisation
- Recyclerie
- Ateliers DIY (tawashis, etc.)
- Tables rondes
- siffleur de carottes (si si !)
- Ont aussi fait des tables comparatives pour montrer les pratiques « peu mieux faire », et « bonnes pratiques ».
- Organisent une Fête du ZD et de la transition depuis 3 ans (gros événement) avec des stands de :
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Les blocages
- Il y a à Bourge un gros collectif rassemblant la marche pour le climat, les coquelicots, etc. Ils se sont engagés avec ce collectif, mais le regrettent un peu car les objectifs ne sont pas très clairs
- De par leur situation particulière (un groupe de bénévole dans une association plus « large », ils se demandent comment se « brancher » avec ZWF » et avec les autres groupes locaux. Camille (Orléans) :il y a un groupe Salbris (50 km au nord de bourges), à voir ? Réponse de Sébastien : il y a deux façons de se rapprocher de ZWF :
- soit des associations locales existantes signent une charte (assez large) définie par ZWF.
- Soit ce sont des associations partenaires qui adhérent
- Comment organiser un pique-nique, comment organiser une gratiferia ? Notamment que faire de ce qui reste après la gratiferia. Réponse d’Evan : se mettre en relation avec Emmaüs, qui s’engage à récupérer ce qui reste à la fin de la journée (avec un contrôle au début de la journée pour s’assurer que les gens n’amènent pas des trucs inutilisables ou cassés).
Zéro Déchet Saumur (Karine, Lauriane, Angélique)
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Histoire
- Collectif lancé par Karine. Suite à création d’une épicerie de vrac, Karine a lancé une réunion. Personne n’était intéressé par la création d’une asso, mais en recherche d’ateliers, etc. Réfléchissent à la suite à donner (structuration, etc.). L’agglo de Saumur déjà sensible et favorable au ZD
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Communication
- Groupe FB de 175 personnes
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Au quotidien
- Rencontres mensuelles thématiques organisées depuis sept 2019 : textiles, cosmétiques, ateliers savon, poterie, vannerie…
- Ont l’idée de fabriquer un tawashi géant (1 personne = 1 clou !) pour sensibiliser à la récupération des tissus.
Zéro Déchet Pays de Vannes (Nicolas)
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Histoire
- Collectif assez récent. Nicolas vient de Versailles, un second bénévole vient de Paris. Deux-trois personnes bien motivées ont entraîné huit personnes dans le collectif
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Communication
- Groupe WhatsApp, groupe FB et Instagram
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Au quotidien
- Un apéro tous les mois
- Ont fait un ramassage de déchets fin 2019.
- Campagne « mon commerçant ZD » lancée en fil rouge toute l’année
- Deux projections Greenpeace festival
- Présentation du ZD à toutes les 3e d’un collège
- Projet futur : faire un ramassage des déchets le 29 février « rendons la campagne propre » : double sens avec la campagne municipale. Prendre en photo les déchets et faire un concours photo pour « tagguer » les marques pour leur faire une mauvaise « poub’ »
APRES-MIDI - Discussion libre
5 thèmes à traiter sont apparus (environ 25 minutes par thème)
1. Les outils de communication 15h=>15h25
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Quel hébergeur ?
- OVH avec Wordpress (Angers) ou Bolt (Touraine)
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Quels outils pour la com interne ?
- Louise : Joyn’it : sorte de gros doodle pour vérifier les disponibilités des uns et des autres. Avant de répondre aux sollicitations.
- Evan : au début : framateam, puis sont passés sur teams (microsoft) : permet comme slack du travail en équipe. Donne droit à une adresse mail, une messagerie en interne, discussions en canaux, partage de documents. Inconvénients : grosse machine, longue à expliquer aux nouveaux.
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Quels outils numériques moins impactants ?
- Installer ghostery, addblock pour se protéger et ne pas avoir de pub…
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Quels outils pour de la cartographie en ligne ?
- Openstreetmap. Samuel : Cartovrac : projet de cartographie collaborative au niveau national
2. La réglementation
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Pour les commerçants particuliers type boucheries ?
- Réponse de Sébastien : ZWF a écrit un article qui reprenait les infos sur les commerçants ZD particuliers type bouchers. Mais il n’y a pas vraiment d’écrits précis. Un commerçant est en droit de refuser un contenant.Arrêté 21 dec 2009 relatif aux règlementations alimentaires : le professionnel est celui qui informe son client. Il est désigné comme étant responsable : il vérifie si les contenants sont bons. On peut demander à la DDPP de notre département de donner un avis par écrit. Ex : la DDPP37 recommande l’usage des boîtes à œufs lavables plutôt qu’en carton pour éviter la salmonellose.
- Ressource : Fiche technique commerçants zéro déchet (aspects règlementaires notamment) réalisée par Hugo Meslard-Hayot de Zéro Déchet Touraine: https://www.zerodechettouraine.org/files/supports/fiche-technique-commer-ant-zd-zdt.pdf
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Législation concernant les cosmétiques et les produits ménagers ?
- Il faut être très vigilants car on peut être assimilés à des metteurs sur le marché de produits cosmétiques si on fait payer les échantillons réalisés en ateliers DIY. Bien penser à dire aux participants d’apporter leurs propres contenants, prendre les mesures d’hygiènes nécessaires. Ne pas vendre un atelier incluant la distribution d’échantillons de cosmétiques contre un tarif individue (par exemple 5 à 10 euros/participant), mais une prestation de formation à la fabrication de cosmétiques (facturée en une fois aux organisateurs), chaque participant étant libre de réaliser ou non une recette pour soi pendant l’atelier. Idem pour des produits ménagers, la lessive : faire les recettes, clore l’atelier et ENSUITE, distribuer les produits à titre personnel (= sous-produit d’activité de formation) à des connaissances (comme par exemple les participants à l’atelier…) au leu que cela parte à la poubelle !
- Supports de la formation DIY de Zéro Déchet Touraine, incluant nos procédures H&S rédigées par une personne responsable du Service Hygiène-Sécurité-Environnement de l'Université de Tours pendant 10 ans: https://www.zerodechettouraine.org/files/supports/20190427-formation-diy.zip
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Activités avec les enfants ?
- Sébastien : lors des ramassages de déchets :pinces à déchets obligatoires pour éviter de prendre les déchets (même à la main), chasuble fluorescente, vérifier les personnes qui sont en contact avec les enfants pour prévenir la pédo-criminalité. Déclarer les noms/prénoms des intervenants en école.
- Lors d’animations en classe : ne pas accepter de rester seuls avec les élèves (si certains professeurs s’éclipsent pendant l’animation). Agrément ministériel pas obligatoire.
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Responsabilité des associations ?
- Evan : que ce soit pour le ramassage ou autre, si on n’a pas d’assurance, un accident grave est possible avec de lourdes conséquences (et encore pire quand on est un collectif, c’est la personne qui organise qui prend à titre individuel) donc c’est indispensable !
3. La vie de l’association
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Quel intérêt de passer en association ?
- Evan : quand on veut travailler avec mairie, agglo, école, bibliothèque : ils demandent toujours un statut juridique. Dès qu’on veut facturer, recevoir des dons, avoir un local, avoir un salarié… il faut être en association et produire un RIB et un n° de SIRET. Le collectif est très bien pour démarrer, mais à un moment, la question se pose vraiment. Le ou la président.e (ou coprésident.es) sont pénalement responsables en cas de problème. Les inconvénient et trucs obligatoires à faire quand on est en association sont relativement limités :
- Rédiger les statuts
- Faire une AG par an
- Prendre une assurance
- Sébastien : dès notre première prestation, on nous a demandé un numéro de SIRET, ce qui ne peut être obtenu qu’après création de l’association. Ça coûte une 30-40aine d’euros pour déposer les statuts et obtenir la parution au Journal Officiel. Certains de nos objectifs demandaient de gros moyens (projet Compostou) et donc une structure juridique porteuse. Le collectif ou l’association répondent donc à 2 objectifs différents : si l’objectif est la mobilisation populaire et les actions directes ne nécessitant pas de gros moyens, de citoyens à citoyens, ou de citoyens à élus par exemple, le collectif suffit. En revanche si l’objectif est d’agir à plus large échelle, d’avoir une reconnaissance institutionnelle, de créer des emplois, des moyens importants et le statut associatif sont nécessaires.
- Evan : quand on veut travailler avec mairie, agglo, école, bibliothèque : ils demandent toujours un statut juridique. Dès qu’on veut facturer, recevoir des dons, avoir un local, avoir un salarié… il faut être en association et produire un RIB et un n° de SIRET. Le collectif est très bien pour démarrer, mais à un moment, la question se pose vraiment. Le ou la président.e (ou coprésident.es) sont pénalement responsables en cas de problème. Les inconvénient et trucs obligatoires à faire quand on est en association sont relativement limités :
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Comment faire face à la pénurie de forces vives ? Comment articuler noyau dur/les sympathisants ?
- Camille de Tours : Les newsletters et les Formations mensuelles (on a eu un financement du FDVA) ont vraiment aidé à mobiliser nos bénévoles
- Ressources :supports de formation pour les bénévoles: https://www.zerodechettouraine.org/page/nos-outils
- Ressources 2 : Quelques documents sur le management de bénévoles (en milieu sportif, mais il y a des choses à transposer) : https://www.zerodechettouraine.org/files/documentation/rearticlesmanagementassociatif.zip
- Sébastien : solliciter les formations supérieures qui imposent la réalisation de projets tutorés ou des stages courts (< 8 semaines) à leurs étudiants, ou qui accueillent des étudiants étrangers qui ont des bourses de leur pays. Ceci permet de développer des projets et de former des jeunes au ZD, sans payer de gratifications de stage. Celle-ci sont dues à partir de 8 semaines de stage et peuvent parfois être partiellement prises en charge par une subvention publique sur projet (municipalité, intercommunalité, syndicat de gestion des déchets, département, région), par un mécène privé (entreprise, fondation …) ou par un client sur prestation (par exemple en facturant le recrutement et l’encadrement d’un étudiant pour la réalisation d’une tâche précise). Attention : le stagiaire ne doit pas faire le travail d’un salarié, ce qu’on lui confie doit le faire progresser, il doit rester en posture d’apprenant (par exemple, ne pas lui confier l’animation en solo d’une intervention pédagogique, plutôt lui demander d’accompagner et d’aider une intervenante bénévole ou salariée afin qu’il apprenne en participant). Possibilité aussi pour une association de recruter un service civique (attention : sa mission doit être réalisée en autonomie, il n’est pas subordonné à l’autorité des dirigeants de l’association).
- Camille d’Orléans : connaître les atouts des bénévoles pour cibler les sollicitations
- L’apéro, le « vrai » bon plan pour réunir et motiver tout le monde
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Comment trouver un lieu d’accueil, comment trouver un local, comment stocker le matériel ?
- ZD Touraine est la seule association à avoir un local (120e par mois, hébergée par une ressourcerie).
- Mayenne : en cours de demande de bureau partagé dans une maison des associations
- Angers : maison des assos est très excentrée. Et ferme à 18h le soir. Ont cherché à avoir un local commun avec d’autres assos écolos. Mais il y a eu une sorte de lutte des pouvoirs, ça n’a pas abouti.
- le collectif d’Orléans trouve des lieux d’accueil chaque mois (café, salles communales…)
- Poitiers en attente de domiciliation dans une maison de quartier (le local)
- Pour faire des interventions : commerces de vrac, bars, café de jeu, ressourcerie, espaces de coworking, ateliers de créateurs, chez envie, autres associations. Permet de toucher des personnes qui ne viendraient pas forcément en centre-ville en fin de journée.
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Le salariat ?
- ZDT emploie une personne en polyactivité : le salarié a accepté de signer un CDI sans durée minimale de travail (possible avec l’accord du salarié) car il travaille en parallèle pour 2 autres employeurs avec des horaires fixes (régie de quartier et accueil périscolaire). L’objectif est de pouvoir lui proposer un temps partiel dès que possible, puis un temps plein. En facturant 40 euros/heure aux client, ZDT reverse environ 20 euros nets/heure à son salarié, paye environ 17 euros de cotisations employeur et salarié, fait 3 euros de bénéfices (si il n’y a pas d’ingrédients à acheter par exemple). Les frais de déplacement sont facturés au client au-delà de 20 km A/R et reversés au salarié.
- En complément, ZDT paye ponctuellement des experts en honoraires (exemptés de cotisations, plafonnés à 1200 euros/an/personne, au-delà il faut les déclarer), par exemple pour la réalisation d’audits et pour l’animation d’ateliers DIY. Il ne doit pas y avoir de lien de subordination entre l’expert et l’association.
- Possibilité de sous-traiter des prestations à des auto-entrepreneurs. Il ne doit pas y avoir de lien de subordination entre l’auto-entrepreneur et l’association.
- Eviter absolument tout versement d’argent aux dirigeants (sauf remboursement de frais, sur factures).
4. Les événements ZD
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Quelles actions mener sur les festivals ?
- Installer des toilettes sèches,
- Consigne ecocup.
- Se rapprocher de l’ADIL pour les audits énergie,
- label régional « manifestation écoresponsable » (demander aux gens de venir en covoiturage etc.).
- Matelo : location de matériel pour l’évènementiel (matériel de scène, etc.).
- Silène : Voir le document de ZWF sur « mon événement ZD : https://www.zerowastefrance.org/mon-evenement-zero-waste/
- Nicolas : Voir le collectif des festivals.
- Louise : Voir le retour de ZWF sur leur festival, beaucoup de retour d’expérience.
- Voir les publications récentes (dont le rapport d'audit en prévention des déchets sur le festival Terre du Son) de Zéro Déchet Touraine : https://www.zerodechettouraine.org/page/nos-publications
5. Les relations avec les entreprises
Les groupes locaux ZD ZW peuvent dynamiser le tissu économique local en soutenant la création d’activité professionnelle :
- relayer des études de marché avant l’ouverture d’un magasin vrac,
- constitution d’un groupe de bénévoles autour d’un projet puis intégration d’un incubateur régional (ex : Alter’Incub en Région Centre Val de Loire) avant création d’une entreprise ou d’une association indépendante. Ex : Des membres de Zéro Déchet Touraine ont créé une association autour de la consigne, d’autres lancent une entreprise de collecte de biodéchets à vélo en lien avec la tricyclerie de Nantes.
- Une entreprise peut être un client, un adhérent, un mécène pour un groupe local
Clôture
L’équipe de Zéro Déchet Touraine remercie les groupes locaux d’avoir répondu à son invitation. Les GL invités remercient leurs hôtes pour l’organisation de cette journée qui nous a pemris de faire connaissance. Tout le monde souhaite une autre rencontre régionale en 2021.
Pour l’an prochain : doit-on ouvrir la rencontre aux bénévoles ou rester entre représentants de groupes locaux? La réunion en petit comité (environ 25 participants) a l’avantage d’être relativement simple à organiser et de faciliter des échanges efficaces sur les questions-réponses. L’ouverture aux bénévoles des groupes locaux aurait l’avantage de montrer la force et la cohésion du mouvement zero waste et de leur donner envie de s’investir dans les cercles-cœurs du mouvement (dirigeants des groupes locaux, représentants à l’échelle nationale).
Il est proposé d’organiser une rencontre mêlant des temps de formation sur un ou des thèmes précis, ouverts à tous les bénévoles et des temps d’échanges entre représentants de groupes locaux ou chaque groupe pourra évoquer ses initiatives.