Portrait d'un administrateur de Zéro Déchet Touraine : Sébastien
Vie de l'asso – dimanche 11 février 2024
Sébastien, tu es bien connu des sympathisants de ZDT, très impliqué dans l’association, dont tu as assuré la présidence pendant cinq ans et dont tu es l’un des fondateurs. Actuellement, suite au changement de statuts de l’association, dont nous reparlerons tout à l’heure, tu es l’un des cinq administrateurs de ZDT. Nous aimerions en savoir plus sur ce qui t’a amené à ZDT: pour commencer, peux-tu nous dire pourquoi tu t’es intéressé à la question des déchets ?
Après mon divorce, en 2012, je me suis demandé sur quoi je pouvais agir, alors que j’avais tous les leviers de ma vie en mains. Agir sur la quantité de déchets que je produisais était une action concrète, en lien avec l’environnement, facile à initier et, qui plus est, en lien avec la consommation. Je souhaitais questionner ma consommation que je voulais plus éthique, plus saine, et aussi, moins coûteuse. C’était pour moi un petit challenge.
En août 2013, j’ai donc mis en place à mon domicile ma propre démarche ZD en m’appuyant sur mes compétences d’universitaire : mise en place d’indicateurs, comptabilité analytique, documentation… Au bout d’un an, je faisais une conférence à Nouâtre, pour partager les résultats de mon expérimentation dans mon village. Ce fut un succès inattendu : la salle municipale était bondée, les gens étaient étonnés par les chiffres que je donnais, notamment sur la fiscalité des déchets. A l’issue de la conférence, des élus de villages voisins m’ont sollicité pour renouveler la conférence… De sollicitations en sollicitations, j’ai été amené à refaire une quarantaine de fois ma conférence « Adieu Poubelle ! » depuis 2014.
Comment en est-on arrivé à la création de l’association ?
J’ai correspondu avec les personnes qui m’avaient laissé leur adresse mail au fil des conférences. Cela représentait plus de 400 personnes !
Lors d’une conférence à Tours Nord en 2016, j’ai appris qu’une page Facebook « Zéro Déchet à Tours » avait été créée et qu’elle était suivie par des centaines de personnes qui avaient elles aussi initié une démarche ZD. L’idée de fonder une association locale a donc émergé. Après une première réunion en décembre 2016, l’association a été créée en janvier 2017 avec des personnes venues de tout le département.
Et donc, tu es entré dans l’association avec des fonctions particulières ?
Oui, et directement comme Président, parce que, de l’avis de tous, j’avais une sorte de légitimité. Cela faisait quatre ans que j’étais en ZD chez moi et trois ans que je faisais des conférences.
C’était mon tout premier mandat associatif, une vraie découverte pour moi ! Nous avons tout construit ensemble et j’ai tout appris sur le tas : droit de l’environnement, droit du travail, gestion financière, ressources humaines, communication, plaidoyer, action commerciale, menuiserie, compostage … tout cela est un peu loin de ma formation de biologiste !
Depuis la création de l’association, quelles ont été, à ton avis, ses actions les plus importantes ?
Le plus marquant, clairement, c’est notre expertise en matière d’accompagnement au compostage collectif. A l’époque, rien de significatif n’existait en Touraine et à la Métropole, certains considéraient même que cette question n’était pas un sujet et qu’elle n’intéressait personne. En réalité, nous avons rencontré un réel succès avec les Compostous et prouvé l’intérêt des habitants pour le compostage de proximité. De plus, en tant que chercheur, je suis fier que nous ayons inventé une nouvelle méthode de compostage, que nous avons pu valider scientifiquement et techniquement. Il est essentiel pour moi que les activités de recherche soient utiles à la société. Il y a encore plein d’articles et de résultats à publier sur cette expérience Compostou et je m’en réjouis. Aujourd’hui, le dialogue avec la Métropole est constant. En 2021, elle a lancé un marché public et l’association a été choisie comme prestataire pour installer et accompagner 80 sites de compostage partagé sur 4 ans.
Le deuxième point marquant de l’association ce sont, à mon avis, les animations pédagogiques. Nous sommes partenaires de collectivités et d’établissements scolaires sur l’ensemble du département et même au-delà, dans le cadre de marchés et de consultations publics. Nous intervenons dans les classes de l’école maternelle jusqu’à l’université sur différents thèmes comme le gaspillage alimentaire, le compostage, la règle des 5R (refuser, réduire, remplacer, recycler et rendre à la nature)… Nous utilisons des outils pédagogiques adaptés, mettons les jeunes en situation d’interroger leurs pratiques, leurs représentations. Nous travaillons aussi occasionnellement avec des personnes en situation de handicap et avec des jeunes gens suivis par le service de protection judiciaire de la jeunesse.
Tu nous as présenté deux belles réussites de l’association. Aurais-tu aimé faire plus ? As-tu des regrets ?
Mon principal regret est de n’avoir pas suffisamment travaillé en direction des adhérents et de ne pas avoir suffisamment dynamisé l’engagement bénévole. C’est un manque pour l’association. Nous avons des sympathisants en très grand nombre, beaucoup moins d’adhérents, et insuffisamment de bénévoles actifs. Nous sommes cinq administrateurs et la tâche est actuellement trop lourde pour chacun.
N’est-il pas possible de transformer ce regret en objectif ?
Un jour, on m’a posé une question : quel est l’intérêt, pour un particulier, d’adhérer à ZDT ?
Pourquoi payer une cotisation chaque année ? Je regrette de n’avoir pas encore de réponse claire à apporter cette question. On pourrait se contenter de répondre qu’il faut le faire si c’est une cause qui nous semble importante et que les cotisations permettent de soutenir les activités de l’association. C’est vrai, mais dans cette société consumériste, le seul bénéfice de se donner bonne conscience est un peu maigre. Il faut qu’on soit meilleurs sur ce sujet. Jusqu’à présent le Conseil d’Administration a surtout réuni en son sein et autour de lui des besogneuses et des besogneux, des personnes qui s’engagent tous les jours et qui font les choses parce que personne ne les fera à leur place. Notre engagement est tellement évident qu’on ne s’est jamais vraiment demandé comment donner envie à d’autres de nous rejoindre. Toutes ces personnes nous aiment bien, mais elles aiment surtout qu’on agisse en leur nom et/ou pour elles. C’est ce qu’on appelle du mini-militantisme, « slacktivism » en anglais, et ce n’est pas très efficace ni positif…
Comment susciter le bénévolat ? Comment donner envie de devenir administrateur?
Je pense qu’il faut travailler sur un parcours bénévole, lisible, clair, bien organisé, et mettre en place un accueil personnalisé. Il faut réfléchir à la manière de faire monter ces personnes en compétence.
En 2019 et 2020, nous avons formé près de cent personnes au cours de 10 journées de formation sur des thèmes divers. Mais quasiment aucune d’entre elles n’a fait de bénévolat pour l’association par la suite. Ces personnes ont tiré parti de nos apports mais ne nous ont pas aidé en retour. Pour moi cela a été une expérience très décevante, qui a stoppé nette mon envie de partager mes connaissances et compétences. On dit que « seul on va plus vite et ensemble on va plus loin ». C’est un poncif gnan-gnan du lean management, qui est une méthode faussement collégiale et bienveillante. Je peux témoigner, qu’en fait, seul on va souvent plus vite, plus loin et en plus où on veut ! La question est alors de savoir si on préfère être plus fatigué que déçu. Mais cette approche individualiste cadre mal avec l’idéal associatif et ce n’est pas tenable sur le temps long car il y a des risques sérieux de dérives autoritaires ou de burn-out. On ne peut pas être un « self-made non-profit organization man ». Butant sur cette question du « faire ensemble », nous avons bénéficié en 2022 d’un diagnostic local d’accompagnement (DLA) réalisé par ID37, qui nous a permis de remettre à plat notre projet associatif, de réviser notre gouvernance, de réfléchir à notre organisation. Nous avons été accompagné dans cette démarche par les consultants de Maison Projets qui ont été très à l’écoute de nos besoins. On a établi un partenariat avec France Bénévolat Touraine qui est aujourd’hui notre guichet pour accueillir et conseiller les personnes qui veulent faire du bénévolat chez nous.
Il faudrait certainement créer davantage de temps de convivialité, partager des moments de vie entre adhérents, créer des actes de solidarité… Les consultants de Maison Projets nous ont taquiné en nous disant qu’on faisait du super travail mais qu’on ne buvait pas assez de bières ensemble. Je crois que c’est une réflexion très pertinente, qu’on aime ou pas la bière, d’ailleurs ! On ne prend pas assez soin de nous, de nos salarié·es ni de nos bénévoles et adhérent·es.
Suite au DLA, nous avons revu complètement les statuts de l’association et avons opté pour une gouvernance plus horizontale lors de l’AG extraordinaire de mars 2023. Depuis, il n’y a plus de bureau, donc plus de Président, Trésorier ni de Secrétaire ! Il y a cinq administrateurs avec les mêmes responsabilités légales. Nous sommes beaucoup plus polyvalents qu’avant. Nous avons de la chance d’avoir franchi ce pas. Beaucoup d’associations en rêvent mais peu osent le faire. J'entends même dire parfois que c'est impossible, ce qui est faux. En France, on est encore très imprégnés par la culture de la hiérarchie pyramidale et du management descendant, généralement patriarcal. Cela contribue à reproduire et à perpétuer des rapports de domination qui gangrènent la société, y compris dans les structures de l’économie sociale et solidaire, malheureusement. Il y a aussi le fait que nous sommes dans un état encore très centralisé, ce qui n'aide pas les gens à développer leur autonomie et à s'auto-organiser, sauf dans les communautés à l'identité socio-culturelle forte. Nous avons mis des années à nous déprogrammer et à nous dissocier de ce cadre ambiant. Il y a encore du travail, tout n’est pas toujours fluide, mais c’est bien engagé. Il faut aussi du renouvellement pour l’association : les responsabilités doivent tourner pour que de nouvelles personnes puissent venir avec de nouvelles idées, de nouvelles approches et de nouveaux projets. Les associations qui ont des dirigeants à vie s’encroûtent et finissent par avoir moins de capacité d’adaptation et donc moins d’impact sur la société.
Que fais-tu en tant qu'Administrateur dans ce Conseil d’Administration ?
J’interviens dans le domaine des ressources humaines, de l’organisation et du fonctionnement de l’association. Je fais aussi beaucoup de commercial (rendez-vous clients, devis), je rencontre les partenaires, les élus, j’interviens sur la logistique, la recherche de solutions techniques… C’est chronophage mais très intéressant car je suis totalement coupé de ces sujets dans mon travail à l’Université.
Je me suis très impliqué, dès le début de l’association, dans la définition et la mise en œuvre de sa stratégie. Par exemple, j’ai voulu que les Compostous soient une exclusivité de l’association et qu’ils ne soient pas à vendre (ils sont loués avec un service de maintenance et d’accompagnement). La marque est déposée et un brevet a été obtenu, ce qui a permis de faire reconnaître notre antériorité et notre capacité opérationnelle à être une vraie force de proposition pour le territoire. En faisant cela, j’ai créé un monopole communautaire et non capitalistique, ce qui est indispensable pour protéger des communs durablement. Avec Compostou, mais aussi Passplat, et Tourpluches, l’association s'est dotée d’outils de production et de communs dont personne ne peut la déposséder. J'aurais pu créer une entreprise pour ces projets et agir pour mon seul bénéfice personnel, mais j'ai pensé à nos salariés: C’est essentiel, pour des travailleurs, d’avoir un droit d’accès garanti à leurs outils de production, à défaut d’en être propriétaires. J’ai aussi poussé en interne afin que nous adoptions une doctrine vis-à-vis des collectivités et des entreprises, celle du « partenariat exigeant » : d’accord pour collaborer, mais toujours sur un pied d’égalité et sans jamais renoncer à dire quand ça ne va pas. C’est comme dans une vie de couple dont l’harmonie repose, selon moi, sur deux choses indispensables : équilibre et honnêteté.
N’est-ce pas là un projet de dimension politique ?
Tout à fait et la politique me passionne, même si je ne me présenterais pas à un mandat d’élu dans le contexte actuel ! Certains pensent que la révolution prolétarienne est la seule alternative au capitalisme, qui est aujourd’hui unanimement pointé du doigt comme la cause principale de la méta-crise (politique, sociale, environnementale, climatique, sanitaire, financière, économique et culturelle) actuelle. Pour ma part, je pense qu’une autre révolution est possible, offrant des horizons bien plus fédérateurs et ayant plus de garanties d’efficacité et de succès. Sans haine, ni violence, mais avec beaucoup de travail et de détermination, je me suis appliqué à prouver qu’une association est un formidable outil de transformation sociétale. La Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association permet en effet à des individus de mettre « en commun, d'une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices ». C’est une puissante projection en dehors de la sphère lucrative qui peut s’appliquer à tous les secteurs socio-économiques. Toutes les entreprises utiles que nous connaissons peuvent se transformer en coopératives ou en associations. Il suffit pour cela de placer l’intérêt général au-dessus de la somme d’intérêts particuliers, de privilégier le temps long, la stabilité et la résilience, aux rendements à court-terme, à la productivité et à l’utopie de la croissance. Les entreprises qui ne pourraient pas effectuer cette transition sont par essence tournées vers des activités purement spéculatives et donc inutiles à l’intérêt général depuis que la notion de « pays riches » ou de « pays émergents » s’est peu à peu effacée devant la notion unique de « pays à minorités d’ultra-riches », faute de politiques redistributives ambitieuses. Un anti-capitaliste dira que ces entreprises à activités spéculatives doivent disparaître. Je me contente d’affirmer qu’elles sont objectivement nuisibles pour la société et la planète et qu’elles disparaîtront d’une façon ou d’une autre. On peut illustrer cela avec l'exemple du financement, par les plus grands établissements bancaires français, des « bombes carbone », projets climaticides de grande ampleur qui nous condamnent de facto à un enfer climatique… et qui ruineront inévitablement les actionnaires de ces banques. Œuvrer au succès d’un modèle non capitaliste m’a semblé plus rassembleur et positif que d’élaborer une organisation anti-capitaliste, même si les deux sont sans doute nécessaires pour réduire les ravages du capitalisme. Le non capitalisme est une valeur partagée par de nombreux courants politiques et philosophiques et est prôné, au moins en théorie, par les principales religions, à travers la condamnation universelle de l’usure et de l’avarice, par exemple.
En tant que Président, j’ai voulu créer une nouvelle voie et prouver qu’une structure sans but lucratif, autogérée, non-violente et féministe, ouverte à la diversité et au paritarisme et à l’expertise reconnue, pouvait être socialement intégrée et très utile à la société. Néanmoins, j’étais très mal à l’aise avec le fait d’être le « chef » d’une organisation, car à titre personnel je suis municipaliste libertaire. J’essaie d’appliquer dans ma vie quotidienne les principes de l’écologie sociale, ou communalisme, théorisés par Murray Bookchin, et de me soustraire aux rapports de domination, y compris vis-à-vis de mes proches. C’était donc assez inconfortable d’être chef, pour un quasi-anarchiste ! C’est pourquoi j’ai souhaité supprimer mon poste de président et le bureau et proposer aux membres de l’association une autre organisation, basée sur les principes communalistes et sociocratiques plutôt que républicains et démocratiques. La démocratie et la république ne sont pas des horizons politiques indépassables, qu’on se le dise ! La preuve ? Toutes les décisions en CA sont prises par consentement, il n’y a pratiquement jamais eu de vote en 7 ans. Chez nous, ni 49-3, ni parti unique ou dominant, pas d'adoption d’une mesure controversée à 50,1% des voix, pas de factions, ni de « champs de batailles électoraux », pas de grand débat stérile, pas d'hymne sanglant ni levée de drapeau… et ça fonctionne quand même ! Ça repose sur du bon sens, de l’empathie, de l’écoute et de la gestion désintéressée… Les adhérents nous ont fait confiance et nous avons donc graduellement mis en place un mode d’organisation plus horizontal et autogestionnaire. Le fait d’avoir été forcés par la Loi Séparatisme du 24 août 2021 de signer un « contrat d'engagement républicain », pour conserver nos subventions publiques, ne change rien à cette évolution interne ni à la force de mes convictions. Si, pendant 120 ans, il n’a pas été utile de régir les relations entre les associations françaises et l’Etat de cette manière, c’est qu’il n’y en a probablement pas besoin. Les clauses léonines de ce contrat prouvent juste que l’Etat français est devenu moins tolérant envers les contre-pouvoirs et qu’il impose désormais un chantage à la subvention à l’ensemble des associations françaises, et en particulier aux associations environnementalistes ou citoyennes, pour les empêcher de s’opposer à son inaction climatique et à certaines orientations contestables de la politique gouvernementale: A69, retours des pesticides, nucléarisation, chasse, méga-bassines, 5G, réductions des délais de recours, abaissements de normes environnementales, les sujets de contestation légitime ne manquent pas depuis 2017. Rien de nouveau cependant, de la Rome antique aux Etats-Unis d’Amérique modernes, en passant par le Directoire et la république populaire de Chine, nombreux sont les exemples de républiques sans démocratie. Alors pourquoi pas aussi chez nous, aujourd’hui ? Mon espoir est que ce qu’une loi a imposé, une autre loi pourra le défaire. Il suffit d’être patient et de ne pas laisser inscrire n’importe quoi dans la Constitution qui est, en somme, la Loi des Lois. Notre chance est de ne pas être une grande association environnementaliste ou citoyenne nationale, mais une petite association locale et à but social. Nous sommes donc moins exposés aux pressions gouvernementales, pour l'instant, que d’autres organisations et collectifs nationaux (Alternatiba, Anticor, France Nature Environnement, la Ligue des Droits de l’Homme, les Soulèvements de la terre…).
Zéro Déchet Touraine est aujourd’hui un acteur parfaitement intégré dans l’économie locale. L’association a créé de l’emploi, de l’innovation technique et organisationnelle, répond aux besoins de la population et défend tous les jours l’intérêt général. Nous travaillons avec des grands groupes et avec des TPE-PME et nous accueillons même des stagiaires d’écoles de commerce qui viennent découvrir chez nous les vertus de l’économie sociale et solidaire ! C’est la preuve d’un positionnement équilibré qui reflète aussi les convictions politiques des autres administrateurs et de nos membres actifs, qui sont clairement différentes des miennes et avec lesquelles j’ai su composer car elles constituent un enrichissement mutuel. Nous sommes des êtres pensants et pour la plupart politisés qui travaillent ensemble dans une association apolitique. C’est une ligne de crête qu’il est très intéressant d’arpenter intellectuellement et concrètement !
Quels sont tes projets pour 2024 ?
On ne peut pas rester ad vitam æternam dans un CA. Je souhaiterais me mettre en recul du CA et me recentrer sur les actions techniques de l’association en continuant le bénévolat sur deux des sujets qui me tiennent particulièrement à cœur : le compostage, avec notamment le développement du modèle Tourpluches et Passplat. J'espère que ça sera possible, mais pour cela il faudra de la relève lors de la prochaine Assemblée générale. N'ayez pas peur si vous n'avez aucune expérience associative, moi aussi je suis parti de rien !
Propos recueillis et mis en forme par Martine Lecomte, bénévole de Zéro Déchet Touraine